Les oiseaux migrateurs : les "boucs émissaires" de la grippe aviaire
La LPO souhaite porter à la connaissance de tous la récente information, publiée le 16 février dernier dans la prestigieuse revue scientifique Nature, qui fait état du rôle secondaire des oiseaux migrateurs dans la transmission du virus H5N1.
Les oiseaux migrateurs arrivent en Afrique tropicale dès le mois de septembre. Si les oiseaux sauvages étaient les vecteurs de la maladie dans ce pays d’Afrique touché par la grippe aviaire, il est douteux que celle-ci se soit déclarée plus de 4 mois après l’arrivée des oiseaux sur leurs lieux d’hivernage. Il est par ailleurs curieux qu’il n’y ait pas eu de cas de grippe aviaire tout au long de la voie migratoire automnale des oiseaux entre Sibérie, Europe et Afrique comme on aurait pu s’y attendre. Enfin, il n’y a pas de cas connus d’infection par ce virus dans les pays voisins du Nigeria et qui accueillent de grandes quantités d’oiseaux migrateurs en hiver. En revanche, le Nigeria est un gros importateur de volailles.
C’est le trafic et le commerce de la volaille qui reste le vecteur majeur de la propagation du virus.
Les oiseaux migrateurs ne sont pas les "rats du ciel"
Considérés trop souvent comme principaux vecteurs du H5N1, les oiseaux sauvages sont peu à peu transformés en "rats du ciel". La LPO condamne ce processus dommageable à l’égard d’une biodiversité extrêmement fragile. Elle tient à rappeler le rôle majeur joué par le transport illégal d’oiseaux sauvages ou domestiques dans ce dossier.
La LPO souhaite porter à la connaissance de tous la récente information, publiée le 16 février dernier dans la prestigieuse revue scientifique Nature, qui fait état du rôle secondaire des oiseaux migrateurs dans la transmission du virus H5N1.
Les oiseaux migrateurs arrivent en Afrique tropicale dès le mois de septembre. Si les oiseaux sauvages étaient les vecteurs de la maladie dans ce pays d’Afrique touché par la grippe aviaire, il est douteux que celle-ci se soit déclarée plus de 4 mois après l’arrivée des oiseaux sur leurs lieux d’hivernage. Il est par ailleurs curieux qu’il n’y ait pas eu de cas de grippe aviaire tout au long de la voie migratoire automnale des oiseaux entre Sibérie, Europe et Afrique comme on aurait pu s’y attendre. Enfin, il n’y a pas de cas connus d’infection par ce virus dans les pays voisins du Nigeria et qui accueillent de grandes quantités d’oiseaux migrateurs en hiver. En revanche, le Nigeria est un gros importateur de volailles.
C’est le trafic et le commerce de la volaille qui reste le vecteur majeur de la propagation du virus.
Les oiseaux migrateurs ne sont pas les "rats du ciel"
Considérés trop souvent comme principaux vecteurs du H5N1, les oiseaux sauvages sont peu à peu transformés en "rats du ciel". La LPO condamne ce processus dommageable à l’égard d’une biodiversité extrêmement fragile. Elle tient à rappeler le rôle majeur joué par le transport illégal d’oiseaux sauvages ou domestiques dans ce dossier.
Nigeria
A ce jour, au Nigeria, aucun oiseau sauvage contaminé n’a été trouvé. Il ne peut être exclu que le réservoir originel de ces foyers est le négoce de volailles provenant de Chine et de Turquie…
Espagne
Le 15 février 2006 à Benidorm, dans la province d'Alicante en Espagne, 21 tonnes de volailles ont été saisies. Importées illégalement de Chine, elles ont été acheminées en Espagne par camion. Il semble que leur destination finale devait être des restaurants chinois.
Ces mouvements de volailles peuvent participer gravement à la diffusion du virus à travers les pays et même les continents. Ils démontrent l’importance des contrôles aux frontières pour démanteler des réseaux de commerce illégaux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire