dimanche, avril 23, 2006
Chirac nous fera toujours rire
Extrait :
En 1967, 1976, 1986, 1995, alors qu'on est passé de 40 000 chômeurs à 3 millions, M. Chirac affirme sans désemparer que la situation s'améliore. Il faut attendre 2004 pour qu'il dise que l'"on ne peut que déplorer une situation et s'interroger pour savoir si l'on a fait tout ce qu'il fallait". La moue incrédule et sévère de Patrick Poivre d'Arvor, qui l'interviewe, vaut le détour.
L'Elysée a eu vent du projet et Claude Chirac, sans avoir vu le film, s'est inquiétée. Le charisme du président ne peut faire oublier le comique involontaire de répétition que provoque Jacques Chirac, en serinant à chacun des interlocuteurs dont il serre la main, lors d'un déplacement à la campagne, "c'est beau, mais c'est loin". C'est ce que la voix off appelle "le tope-menottes : une main serrée, une voix gagnée".
En 1981, M. Chirac s'élève "avec fureur" contre "la traque des automobilistes" à coups de radars, "tout ceci pour empêcher les gens d'aller au-delà de 120 ou 130 km/h !" On ferait mieux, tempête-t-il, "de laisser tranquilles ces malheureux automobilistes qui sont le support d'une industrie qui par ailleurs va mal, et qu'on devrait encourager". En 2002, devenu président, il a changé. Mais faut-il se plaindre qu'il ait déclaré la sécurité routière priorité nationale ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire