samedi, avril 15, 2006

Histoire sans fin



Extrait :
L'Etat d'Israël, c'est un fait, n'a jamais reconnu une Palestine dans les frontières de 1967, pas plus qu'il n'a reconnu Al Qods (la partie arabe de Jérusalem) comme capitale de l'Etat palestinien ; pourquoi, dans ces conditions, reconnaître un tel Israël ? En 1988, le mouvement national palestinien a majoritairement fini par adopter le principe du partage de la Palestine. Mais Israël n'a toujours pas admis, à ce jour, le principe du droit à l'autodétermination du peuple palestinien, sans pour autant se voir menacé de boycott par le monde occidental. Des pressions ont pu être exercées, çà et là, sur Israël, mais nul recours à la menace publique et aux sanctions.
Il n'aura guère fallu plus de deux semaines pour que la Syrie retire ses troupes du Liban, à la suite de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, alors que, depuis 1967, les Etats-Unis opposent systématiquement leur veto à toute tentative de résolution intimant à Israël d'évacuer les territoires occupés. Face à la négation, depuis trente-neuf ans, des droits politiques et humains de tout un peuple, le monde occidental démocratique se tait. Il a fallu l'outrecuidance du vote des Palestiniens en faveur du Hamas pour l'arracher à son silence !
Bien au contraire : Israël édifie un mur de séparation, non pas sur son territoire, mais sur celui des Palestiniens ; Israël met tout en oeuvre pour annexer la partie orientale de Jérusalem, y compris ses Lieux saints ; Israël expulse des populations palestiniennes de la vallée du Jourdain afin de parachever l'encerclement des Palestiniens et densifie sa présence dans la zone étroite entre les territoires occupés au sud et au nord de Jérusalem afin d'empêcher toute continuité territoriale dans le futur Etat palestinien. Tout cela n'empêche pas Israël de se voir décerner bons points et appréciations flatteuses.


Pendant de temps là en France:


Extrait :
En ce qui concerne la politique israélienne, la LDJ se sent proche du bloc Ihoud Leoumi (Union nationale), un rassemblement de plusieurs partis d'extrême droite qui prône le "transfert" des Palestiniens, et du parti Israël Beteinou (Notre maison Israël), fondé par l'immigrant russe Avigdor Liberman.
Dans le champ politique français, les responsables de la LDJ nient toute sympathie pour le Front national. "Nous ne pouvons accepter les récentes déclarations de Bruno Gollnisch sur les chambres à gaz, justifie Michaël Carlisle. En revanche, Philippe de Villiers est bien parti pour capter le vote contestataire juif. Si nous devions donner une consigne de vote, ce serait en sa faveur."
Régulièrement, des militants propalestiniens sont agressés par des bandes de jeunes casqués ou cagoulés.
Autour d'un noyau de militants gravitent des individus plus ou moins bien contrôlés, parfois très jeunes (jusqu'à 14-15 ans), circulant en bande et prêts à en découdre à la moindre occasion. Ce fait était particulièrement visible dans la manifestation du 26 février. Les militants défilaient en groupe serré derrière les pancartes arborant le poing jaune. Au même moment, des jeunes avec blousons de cuir et casques de moto couraient sur les trottoirs, en tête de la manifestation, et s'en prenaient à tout ce qui paraissait arabe (keffiehs, enseigne de restaurants de kebabs, etc.).

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