mercredi, mai 17, 2006

Et le Vatican dans tout cela ?


Extrait :
Nous avons choisi la date du 17 mai, parce que ce jour-là, en 1990, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a supprimé l'homosexualité de la liste des maladies mentales. Cette date nous intéressait parce qu'il s'agit d'un événement international, parce que c'est une date "positive" - nous voulions éviter de choisir la commémoration d'un meurtre, par exemple - et parce que nous espérons que l'OMS fera un jour pour le transsexualisme ce qu'elle a déjà fait pour l'homosexualité.

Il y a encore 80 pays, dans le monde, qui considèrent l'homosexualité comme un crime. Dans ceux qui appliquent la charia, comme le Soudan, l'Arabie saoudite, le Koweït ou l'Iran, il y a tous les ans des exécutions capitales pour ce motif.

Dans d'autres pays, comme le Brésil, l'homophobie légale n'a plus cours, mais l'homophobie sociale est violente. Dans ce pays démocratique où l'homosexualité n'est plus pénalisée, il existe des commandos, les escadrons de la mort, qui affirment vouloir "nettoyer les villes" : tous les ans, la police recense officiellement plus de 100 meurtres homophobes.

La France a par ailleurs une attitude très ambiguë envers les pays qui pénalisent l'homosexualité. Le droit d'asile est presque toujours refusé aux demandeurs qui invoquent ce motif et la liste des pays sûrs établie par la France comprend des endroits, comme le Sénégal, où l'homosexualité est pénalisée et où des arrestations ont régulièrement lieu. La France n'hésite pas à renvoyer chez eux, c'est-à-dire en prison, des homosexuels qui ont fui les rigueurs de la loi dans leur pays.

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