lundi, novembre 27, 2006

La rigueur de l'Open Source



"Cher(e)s ami(e)s, che(e)s camarades, chacun et chacune d'entre vous peut imaginer l'émotion qui est la mienne aujourd'hui. Le plaisir aussi..." Ce discours, Ségolène Royal devait le prononcer, dimanche 26 novembre, lors de l'investiture du Parti socialiste. Mais, suite à une "malencontreuse" erreur informatique, il a atteri, vendredi en fin d'après-midi, dans les boîtes mail de toutes les rédactions.

Le document de treize pages intitulé "Ségolène.doc" a été envoyé par le bureau parlementaire de la candidate présidentielle. Le message original provenait de Vincent Peillon, député européen rallié à la présidente de Poitou-Charentes depuis l'été.

L'équipe de Ségolène Royal, qui a construit une partie de sa campagne pour l'investiture socialiste sur Internet, a transmis par la suite deux messages priant les journalistes de ne pas utiliser le texte "qui n'est en aucun cas la version définitive du discours" de dimanche.

Le texte reprend les thèmes favoris de la candidate, "ordre juste", "république du respect" et "désir d'avenir" et appelle les socialistes au rassemblement face à la droite après une campagne interne parfois houleuse.

Une "erreur malencontreuse" est à l'origine du bug, a expliqué un des membres de l'équipe de la candidate. Un "mauvais copier-coller" a fait atterrir le document sur la "mailing list des agendas" de la candidate, a-t-il assuré. "Elle travaille beaucoup beaucoup ses discours et le premier jet n'est jamais le discours final".

Dix jours après avoir été triomphalement élue par les militants socialistes, Ségolène Royal doit être investie dimanche lors d'un congrès commun du PS et du Parti radical de gauche (PRG) à La Mutualité, à Paris.




Les logiciels libres s'installent à l'Assemblée Nationale
Atelier groupe BNP Paribas - 24/11/2006


L'Assemblée Nationale se met à l'open source : à partir de juin 2007, les PC des députés seront équipés de logiciels libres.

L'ouverture des systèmes d'information de l'Assemblée aux logiciels libres, qui a fait l'objet d'une étude soutenue par deux députés UMP, Richard Cazenave et Bernard Carayon, a été annoncée le 22 novembre par l'Assemblée Nationale.

Après les prochaines élections législatives qui auront lieu les 10 et 17 juin 2007, les postes des députés seront dotés du système d'exploitation Linux, de la suite bureautique Open Office, du navigateur Internet Firefox et d'un client de messagerie libre, encore non déterminé.

Pourquoi une telle décision ? Selon l'Assemblée, "l'étude a montré que les solutions libres offrent désormais des fonctionnalités adaptées aux besoins des députés et permettront de réaliser de substantielles économies en dépit de certains coûts de mise en œuvre et de formation".

En parallèle de ce souci d'économie, cette adoption témoigne du succès de ces logiciels basés sur le partage du code source, dans le but de l'améliorer et de le redistribuer gratuitement.

Avant l'Assemblée, des services publics comme la gendarmerie nationale et la direction générale des impôts, mais aussi le ministère de l'Agriculture, avaient installé des serveurs ou des navigateurs en open source. La migration sous un open source Linux reste néanmoins une première.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

discours : une erreur humaine ou personne tête en l'air ou pourquoi pas encore une personne désireuse de fiche un peu le désordre histoire de rendre l'affaire encore plus " publique/médiatique "

logiciels : c'est déjà un bon début, même si la prudence est toujours de mise... c'est vrai kwa, les miracles qu'un blog peut faire de nos jours lol, par exemple.