dimanche, juillet 30, 2006

Du Balais



Dans quelles conditions un salarié peut-il tenir un blog sans porter atteinte aux intérêts de l'entreprise qui l'emploie ? Cette question revêt une actualité soudaine après le récent licenciement à Paris d'une secrétaire travaillant pour le cabinet d'experts-comptables britannique Dixon Wilson. Ce conflit du travail d'un nouveau type retient depuis quelques jours l'intérêt des médias britanniques.

Catherine Sanderson, 33 ans, a tenu depuis deux ans, sous le pseudonyme "Petite Anglaise", un blog qui a rencontré un joli succès - jusqu'à 3 000 visiteurs par jour. Cette Britannique expatriée en France y raconte, pour l'essentiel, avec humour, sa vie personnelle et familiale. Elle parle de "M. Frog", son ancien compagnon, dont elle est séparée, et de leur fillette de 3 ans, surnommée "Têtard". Elle évoque aussi de temps en temps son milieu professionnel, en rapportant sur un ton léger quelques anecdotes survenues à son travail.

Le 26 avril dernier, la direction des ressources humaines lui remet une lettre de licenciement pour "faute professionnelle grave", motif par la suite modifié pour devenir celui de la "perte de confiance". On lui précise oralement que ceci est dû à son blog, qui a "ruiné la réputation de l'entreprise". La secrétaire fait valoir qu'elle n'a jamais révélé son identité, ni celle de la firme, qu'elle a évité de critiquer. Sa seule indiscrétion, admet-elle, est d'avoir diffusé sur son site deux anciennes photographies d'elle-même.

On lui reproche d'avoir pris sur son temps de travail pour écrire son journal numérique et d'avoir menti pour justifier deux absences d'une demi-journée (en quatre ans), ce qu'elle a reconnu.

Catherine Sanderson a saisi le tribunal des Prud'hommes dont la décision pourrait faire jurisprudence. Cette affaire a quelques précédents. Aux Etats-Unis notamment, une hôtesse de l'air a été remerciée par Delta Airlines pour avoir diffusé sur son blog des photos suggestives où elle posait avec l'uniforme de la compagnie. En Grande-Bretagne, un employé de la chaîne de librairies Waterstone's a été limogé pour s'être moqué de son patron sur son blog satirique.




I wonder whether I am about to be the first person to ever give a radio interview whilst standing on a stepladder and holding a wardrobe upright. Given the surreal turn which events have taken since the first piece appeared in the press two days earlier, I am not sure that anything would be capable of surprising me any more. The first media call, on that fateful Tuesday, came from Radio Five Live, whilst I was sitting in the ASSEDIC (unemployment benefit) office, completing my paperwork.

2 commentaires:

Julien a dit…

Faudrait peut-être que j'arrête de dire du mal de mon université et des noms qu'elle donne à ses bâtiments...

Mulgon Melta a dit…

Il faut revenir a la bonne vieille methode du grafiti dans les WC.