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Cécilia Sarkozy
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Cécilia Sarkozy, née Cécilia María Sara Isabel Ciganer Albéniz le 12 novembre 1957 à Boulogne-Billancourt, est l'épouse de Nicolas Sarkozy, élu Président de la République le 6 mai 2007.
Sommaire[masquer]
1 Biographie
2 Rôle en politique
3 Polémiques
4 Bibliographie
5 Notes et références externes
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Biographie [modifier]
Son grand-père Ciganer est roumain, tsigane (d'où le patronyme de « Ciganer »). Son père, André, est ami de Joseph Kessel, il s'installe à Paris comme fourreur rue François-Ier, puis place Beauvau. Sa mère, Teresita (dite Diane) Albeniz, était espagnole, fille d'ambassadeur belge et petite-fille du compositeur Isaac Albéniz.
Elle a trois frères aînés. Patrick Ciganer est citoyen américain, et travaille dans une unité de gestion financière de la NASA. Christian Ciganer est consultant (Framatome, Axa, Lagardère, Crédit Foncier, Accor, Aurel Conseil...), et a été mis en cause dans l'affaire de la vente de la salle Pleyel[1]. Ivan Antoine Ciganer est directeur des ventes de Movistar Pérou, conseiller du commerce extérieur de la France et président de la Chambre de commerce franco-péruvienne.
Enfant, elle souffre de problèmes cardiaques qui retardent sa croissance. Elle est opérée à cœur ouvert à l'âge de 13 ans, et rattrape ensuite rapidement son retard de croissance (elle mesure maintenant 1,78 m).
Tout en suivant des études de piano (elle obtient un premier prix de piano au Conservatoire), Cécilia obtient son baccalauréat B après treize années chez les sœurs de Lübeck, et entame des études de droit à Assas. À l'époque, elle vit de petits boulots, travaille dans la communication, devient mannequin cabine chez Schiaparelli, la nuit. Elle abandonne finalement le droit et devient attachée parlementaire de René Touzet, sénateur de l'Indre (Gauche démocratique) et ami de son frère.
Elle rencontre puis épouse le 10 août 1984 Jacques Martin, l'animateur vedette de l'École des fans. Son témoin de mariage est Conrada de La Brosse, épouse de François de La Brosse. Ce mariage a eu lieu à la mairie de Neuilly-sur-Seine et a été célébré par son maire Nicolas Sarkozy. Elle cesse alors de travailler. Ils auront ensemble deux filles, Judith (née le 22 août 1984) et Jeanne-Marie (née le 8 juin 1987).
Elle quitte ensuite Jacques Martin pour rejoindre Nicolas Sarkozy, en compagnie de ses deux filles, âgées alors de six mois et deux ans et demi. Elle obtient le divorce en quatre mois (1989). Ultérieurement, une fois prononcé le divorce entre Nicolas Sarkozy et sa première épouse, Cécilia et Nicolas se marient, le 23 octobre 1996 à Neuilly. Ils ont un fils, Louis né le 28 avril 1997.
En mai 2005, en pleine campagne du référendum français sur la constitution européenne, elle n'apparaît plus aux côtés de son mari. Les médias français se font l'écho de la rumeur de problèmes conjugaux[2]. Ailleurs en Europe, des journaux comme Le Matin de Suisse romande et La Libre Belgique publient des détails, et indiquent qu'elle entretiendrait une liaison avec Richard Attias. Nicolas Sarkozy attaque en justice Le Matin, qui diffuse quelques centaines d'exemplaires en France, pour « intrusion et atteinte à la vie privée » et obtient partiellement gain de cause[3].
Patrick Balkany, un ami du couple, annonce dans le Parisien du 11 janvier 2006 que l'épouse est à nouveau auprès de Nicolas.
Lors du premier tour de élection présidentielle de 2007, elle vote en compagnie de son mari et de ses deux filles, mettant fin à plusieurs semaines d'invisibilité médiatique qui avait alimenté diverses rumeurs. Cependant le 26 avril 2007, soit 10 jours avant le second tour de l'élection présidentielle, divers journaux étrangers[4] reprennent l'information d'une nouvelle séparation du couple Cécilia et Nicolas Sarkozy[5]. La presse française reste largement muette[6]. Au delà du respect de la vie privée voulu par la loi, ces mêmes journaux pointent du doigt le manque d'indépendance des journaux français soupçonnés de faiblesse vis-à-vis du pouvoir[5]. Dès lors elle ne fait aucune apparition durant la campagne du second tour de l'élection présidentielle, elle n'apparaît plus au QG de campagne de Nicolas Sarkozy où elle a pourtant son bureau et elle ne vote pas non plus aux côtés de celui-ci comme lors du premier tour, selon un article du JDD (journal du dimanche) qui n'a pas pu paraître, elle n'aurait pas fait son devoir de citoyenne ce jour là[7]. Elle fera une réapparition remarquée le soir de l'élection vers 23h en accompagnant son mari, qui vient d'être élu, place de la Concorde où l'UMP fête sa victoire à l'élection présidentielle.

Rôle en politique [modifier]
Elle devient une personnalité connue des médias comme membre des cabinets ministériels de son mari dès 2002, même si elle a toujours été présente à ses côtés dans ses différentes activités politiques. Afin d'éviter toute polémique, Nicolas Sarkozy indique que son épouse n'est pas rémunérée pour son travail.
Elle n'a en général pas eu de rôle officiel, juste un bureau à côté de son mari, sauf à une occasion : elle a été officiellement nommée conseiller technique au cabinet de son époux le ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (Journal officiel du samedi 24 avril 2004).
Cécilia Sarkozy n'exerce plus aucune fonction officielle au sein de l'UMP mais a un bureau au QG de campagne de son époux pour la campagne présidentielle de 2007. Selon le Times[8], elle aurait convaincu son mari de faire appel à François de La Brosse, le mari d'une de ses amies, et à Rachida Dati.
Interrogée sur son rôle possible d'épouse de président, elle a répondu selon le New York Times que, dans dix ans, elle se voyait plutôt « à New York, en train de faire du jogging dans Central Park » [9].

Polémiques [modifier]

La pertinence de cet article est remise en doute. Considérez-le avec précaution. Discutez-en ou améliorez-le !
En juillet 2004, elle se dit fière de n'avoir « aucune goutte de sang français dans les veines » [10]. Ces propos sont rappelés pendant la campagne présidentielle de 2007 par Marine Le Pen après son père Jean-Marie Le Pen qui avait considéré Nicolas Sarkozy comme étant le candidat "issu de l'immigration"[11].
Le 9 novembre 2005, selon Le Canard enchaîné du 16 novembre 2005, Nicolas Sarkozy convoque au ministère de l'Intérieur le président-directeur-général des Éditions First, Vincent Barbare, pour le menacer de « foudres judiciaires et variées ». Cette maison d'édition s'apprêtait à publier le 24 novembre l'ouvrage signé de Valérie Domain, journaliste à Gala, et intitulé Cécilia Sarkozy, entre le cœur et la raison. Dans une interview du Parisien publiée vendredi 18 novembre 2005, Cécila Sarkozy indique que c'est elle qui a alerté son mari sur la sortie du livre. « Je ne souhaite pas que ma vie privée soit médiatisée », a-t-elle affirmé. L'auteur affirme quant à elle que Cécilia Sarkozy était parfaitement au courant de la teneur du livre. Valérie Domain souhaite que son ouvrage soit publié et est entrée en contact avec l'éditeur Fayard. Cette biographie de Cécilia Sarkozy par Valérie Domain a été publiée le 8 février 2006 et tirée à 100 000 exemplaires sous le titre Entre le cœur et la raison sous forme de roman aux éditions Fayard. Cécilia avait donné son accord pour cette biographie avant de se raviser après de multiples entretiens avec l'auteur. Du fait des menaces de poursuites judiciaires par le couple Sarkozy, Cécilia y apparaît sous le nom de « Célia Michaut-Cordier, épouse d'un homme politique influent ». « Une femme quitte un homme pour un autre. Homme de pouvoir, cet autre la voit à son tour lui échapper pour un troisième. Dès lors, il n'a de cesse de la reconquérir » résume l'auteur.
Le 13 mai 2007, le Journal du dimanche aurait décidé de ne pas publier un article qui affirme que Cécilia Sarkozy s'est abstenue de voter le 6 mai 2007 lors du deuxième tour des élections présidentielles. D'après rue89.com, un média en ligne créé par d'anciens journalistes de Libération, le rédacteur en chef du journal aurait subi des pressions importantes, dont celle d'Arnaud Lagardère, actionnaire de référence du journal[12].

Bibliographie [modifier]
Valérie Domain, Entre le coeur et la raison, Fayard, 2006, (ISBN 2213629080)
Portrait dans Libération le 8 juillet 2004, http://www.liberation.fr/transversales/portraits/117271.FR.php

Notes et références externes [modifier]
Par exemple, Le Monde, 14 avril 2007, http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-896066,0.html
Par exemple, Le Nouvel Observateur, 30 juin 2005, http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?ad=people/20050630.OBS1901.html
Le Matin condamné à payer un euro à Nicolas Sarkozy, dépêche du 22 septembre 2006 : le directeur de la publication a été mis hors de cause, et le tribunal a débouté le plaignant sur la publication de la décision. Le jugement précise : « Il n’était pas illégitime d’informer sur la séparation du couple Sarkozy ».
L'information à été publiée en Angleterre (The Independent), en Italie (La Repubblica), en Turquie (Sabah), aux États-Unis (The New York Times) par des journaux à rapprocher du Monde et du Figaro plutôt que de la presse « people ». Interrogé par le New York Times sur la séparation éventuelle du couple, Franck Louvrier a répondu par e-mail qu'il s'agissait d'une affaire privée (The New York Times, 27 avril 2007).
abCherchez la femme: the mystery of Mme Sarkozy in The Independent, Londres, repris et traduit dans Le mystère Cécilia in Le Courrier internationnal
Voir cependant Libération le 20 avril 2007 : http://www.liberation.fr/rebonds/248776.FR.php
Lagardère aurait censuré un scoop sur Cécilia Sarkozy, Le Nouvel Observateur, le 13/05/2007
The Times, 1er avril 2007, "Meet the wife: Sarko's secret weapon", http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/europe/article1596961.ece
The New York Times, 27 avril 2007
« La deuxième dame de France », Libération, 8 juillet 2004
Marine Le Pen s'en prend à Cecilia Sarkozy, Le Point
Article du Monde



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