jeudi, décembre 07, 2006

Il y a toujours de bonnes raisons d’empêcher une femme




Extrait :
Les disparités ne s’évaluent pas à la seule aune du nombre de candidates investies.
Les femmes sont souvent désignées pour « aller au casse-pipe » dans des circonscriptions plus difficilement gagnables que celles attribuées à leurs homologues masculins. Ainsi, aux élections législatives de 2002, là où l’UMP avait investi un homme, les cinq candidats de la droite avaient recueilli en moyenne 35,5 %des voix au premier tour de l’élection présidentielle. Dans les circonscriptions où une femme était investie, cette moyenne tombait à 29 %. Même déséquilibre au PS : là où un homme était investi, la droite avait obtenu 31,2 % au premier tour de l’élection présidentielle ; là où une femme était candidate, la droite était
en meilleure position avec 38,1 % des voix au premier tour de la présidentielle.




Extrait :
Ce que je constate, c’est qu’il y a toujours de bonnes raisons d’empêcher une femme d’être candidate et, à plus forte raison, avec une chance d’être élue.
Entretien avec Marie-Jo Zimmermann, rapporteure de l'observatoire de la parité

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